Michel Tabachnik et son Brussels Philharmonic sont à la Philharmonie de Paris ce week-end pour deux concerts. La nouvelle salle parisienne, fruit d’un long combat mené par son initiateur et directeur Laurent Bayle, a ouvert ses portes pour la première fois au public le 14 janvier dernier.
Accueilli dans ce vaste vaisseau conçu par l’architecte Jean Nouvel, Michel Tabachnik dirigera un programme exclusivement consacré à la musique du XXème siècle. Une première partie comprend Jonchaies de Iannis Xenakis et Six pièces op. 6 d’Anton Webern.
La seconde partie est consacrée au Sacre du printemps, d’Igor Stravinsky, dont Michel Tabachnik est familier. La critique avait salué l’enregistrement qu’en a fait Michel Tabachnik il y a tout juste deux ans. Rémy Louis, dans Diapason, relève que Michel Tabachnik, nourri par sa pratique du répertoire contemporain (et sans doute aussi par sa proximité avec Markevitch et Boulez ) « confère à chaque ligne relief et clarté, au fil d’une respiration serrée mais sans raideur » avant de qualifier cette interprétation de « vision moderniste, plus que sensuelle » et « couronnée par une une Danse sacrale qui mêle contrastes éruptifs et fulgurances dynamiques« .
Pour cette première interprétation à la Philharmonie de Paris, de l’œuvre emblématique de Stravinsky est présentée dans sa version ballet, chorégraphié par Jean-Claude Gallotta et interprétée par les Danseurs du Groupe Émile Dubois.
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